Vers La petite Russie: pas tout seul

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Bien que pour la majeure partie du travail j’ai été seul à ma table à dessin, j’ai tout de même voulu faire appel à des aides extérieures pour donner leurs avis sur le scénario et le découpage. Ayant eu la chance d’obtenir une bourse à la création pour réaliser La petite Russie, j’ai tenu à engager deux professionnels qui m’ont accompagnés lors de l’élaboration de cette histoire.

En premier lieu, j’ai fait appel à Michel Giguère, un de mes anciens professeurs de bande dessinée que j’avais au secondaire, qui est devenu un ami avec le temps. Il m’a aidé à titre de «consultant à la narration». Son mandat était de débusquer les faiblesses du récit, de voir comment je pouvais améliorer certains passages, de proposer des solutions, de me faire douter, voire sacrer, de veiller à la cohérence langagière, de me pointer les personnages moins intéressants, alouette. Souvent, je l’ai écouté et j’ai pris en compte ses propositions, mais parfois non. Ce n’était pas la première fois que je faisais appel à ses services. Pour Burquette, il avait pris la peine de passer en revue les différentes étapes de travail. Cela m’avait grandement aidé alors. J’ai réalisé l’importance de faire appel à des regards extérieurs afin de m’assurer de la force de mes choix narratifs.

Son travail a été complémentaire à celui de l’éditeur, Luc Bossé. Ce dernier a aussi aidé lors de l’élaboration du récit, mais aussi pour tout ce qui touche à l’aspect visuel et à la présentation du livre.

Finalement, j’ai fait appel à Frédéric Lemieux, historien travaillant à l’Assemblée nationale et ayant travaillé sur la colonisation de l’Abitibi à l’Université. Il avait déjà lu le livre de mon grand-père, en plus de plusieurs autres livres sur Guyenne. Il m’a aidé à ce que la portion historique ne contienne pas trop d’erreurs. Il m’a aussi amené à préciser certains personnages historiques, comme Joseph Laliberté et l’abbé Émile Couture.

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