Retour sur les 24h BD de Montréal

Voilà une semaine que c’est terminé et je semble être à peu près rétabli. C’est l’occasion parfaite de faire un petit retour sur cet événement qui fut très stimulant. Ce bilan ne concerne que ma bd proprement dite. Tout ce qui entoure l’organisation de l’événement était impeccable. Les organisateurs étaient bien organisés (merci Julie, Zviane et Christophe), les bénévoles efficaces et dévoués et l’ambiance très sympathique. Je vous invite à consulter les reportages photo et bd sur le site des 24h . Je vous invite SURTOUT à consulter toutes les excellentes autres BD faites pour l’occasion.

Au fait, avez-vous lue la mienne ? Sinon, on clique sur ces quatre mots .

Je suis très satisfait du résultat, malgré ces défauts. J’ai choisi de travailler en ne scénarisant que quelques pages à la fois. Lorsque je passais en mode dessin, je pouvais continuer de faire évoluer le scénario dans ma tête. Travailler ainsi par «instinct» m’a donné de bonnes idées je crois, mais m’a fait faire des erreurs de débutant. Voici quelques aspects qui m’ont marqué:

Changement de narration : Ça commence comme une aventure typiquement Tintinesque, ça enchaîne sur une bio, puis sur une auto-bio pour finir dans un trip mystico onirique. En relisant, je trouve qua ça va un peu vite, mais la cohabitation de ces styles narratifs ne se fait pas trop mal.

Sujet : Il y a un bout que je souhaitais faire de quoi sur le Grand Antonio suite à la lecture de la biographie de Sylvain Laquerre. Je voulais quand même me laisser guider le plus possible par la contrainte. Ça donne ce drôle de mélange, où la réalité historique est devenu le moindre de mes soucis. Je crois quand même avoir respecté l’esprit du Grand Antonio.

Découpage: C’est le point qui a le plus écopé à mon sens. Le moment ou Madame Conan Doyle tombe à l’eau en page 8 est beaucoup trop précipité. Une page de plus aurait été nécessaire pour ralentir cette action et mieux faire sentir sa chute; en plus de permettre à Antonio de mieux réaliser son impuissance. J’aurais pu ainsi ramener sur une seule planche les pages 13 et 14 qui ont été faites ainsi pour cause de stress et de fatigue. Sur le coup on respire un peu, mais la qualité écope. Les deux derniers dessins en page 21 et 22 par contre marchent assez bien, je crois.

Technique
: le prochain coup j’amène des feutres à pointe plus fine, des gros marqueurs pis surtout ma table lumineuse.

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3 commentaires pour “Retour sur les 24h BD de Montréal”

  1. Salecoco dit :

    Je trouve la bd excellente, mon enthousiasme de néophyte capte pas vraiment les inégalités de découpage. Et ça me plaît pas mal les changements de styles. Y’as juste une chose par’zemple, tu dis l’avoir vu en 2004 sur le banc et ensuite ses dates sont 1925-2003, donc t’as peut-être vu le spectre du Grand Antonio…
    J’pense que je vais investir dans Burquette. Yé!

  2. FrancisD dit :

    Haha! Félicitations lecteur à l’oeil et intelligence du lynx. En fait, la lecture du livre «Antonio le Grand» remontait à quelques mois déjà. Comme je ne voulais pas avoir des idées trop facilement et me donner l’impression de tricher à moi-même, je m’étais mis comme contrainte supplémentaire de ne pas consulter le livre sauf en cas d’absolue nécessité. J’ai donc fait la BD comme ça, mais quand est venu le temps de mettre la date de naissance à la toute fin, je me suis dit« wouin ben là… tsé.. j’peux ben me’l permettre». C’est à ce moment que j’ai constaté avec effarement que je m’étais allègrement fourvoyé dans la date de ma «rencontre» avec le G.A. Comme c’était scanné pis toute, j’ai décidé de ne pas revenir là-dessus.

    Je me suis aussi rendu compte à ce moment que le G.A. ne tirait pas du tout les autobus avec ses cheveux, mais bien à l’aide d’une chaîne qu’il se passait autour de la taille. J’aurais du m’en douter, mais il faut dire que je n’ai pas l’intelligence du lynx. Mais bon… pour le récit ça marchait mieux comme ça.

  3. Salecoco dit :

    Sans blague? J’étais certaine que c’était avec ses cheveux. T’aurais pas du me le dire, pour conserver la légende du gars avec les racines pileuses les plus solides de l’ouest
    (ou plutôt de l’est)